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Loin des caméras, le système UMPS décide de laisser les criminels dans la nature plutôt que de construire les places de prison nécessaires !
21/11/2009 12:24
Cette semaine je suis intervenu à de multiples reprises à l’Assemblée Nationale : question d’actualité au gouvernement, participation au débat sur le projet de loi sur la prévention de la récidive.
La séance de mercredi soir fut révélatrice du poids de la pensée unique à tous les échelons.
En effet, j’avais déposé un amendement au projet de loi visant à supprimer les réductions automatiques de peines instituées en 2004 et s’ajoutant aux remises de peines déjà existantes. La raison en est simple. Avec ce cumul de dispositifs, un criminel, s’il se conduit correctement en prison, n’effectue qu’un peu plus de la moitié de sa condamnation.
C’était d’ailleurs aussi l’objet de ma question au gouvernement - que je vous propose de retrouver sur Daylimotion.
Pendant le débat parlementaire, nous n’étions que quelques uns à faire face à l’alliance objective du PS, du gouvernement et de la majorité UMP. Il était impressionnant de voir le Président de la Commission des Lois, le Ministre et le rapporteur du projet de loi, personnalités au demeurant de grande qualité, s’arc-bouter sur des arguments spécieux et ne voulant pas voir la réalité de la criminalité dans notre pays.
Mélange d’angélisme de la gauche bobo et de cynisme gestionnaire du système, ces réductions de peine multiples visent surtout (de l’aveu même de l’un de ses artisans) à éviter la construction de prisons, coûteuse pour le budget de l’Etat.
A chaque intervention, le même raisonnement l’emportait : « L’opinion publique n’est pas censée comprendre nos affaires. Sa réaction est primaire mais il faut l’excuser. Vous êtes des populistes », etc. etc.
Bien évidemment à aucun moment, tous ces nobles personnages ne se sont posé la question de savoir :
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pourquoi en Allemagne les réductions de peine sont deux fois moins importantes ;
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pourquoi aujourd’hui dans les cités les trafiquants de drogue n’hésitent plus à tuer sachant qu’ils ne risquent, s’ils sont pris, que 5 ou 6 ans ;
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pourquoi nos concitoyens n’en peuvent plus de voir la République et sa Justice bafouées à ce point.
Lors du vote de nos amendements respectifs, nous avons bien évidemment été battus par l’alliance du PS et de l’UMP. Ce qui a été le plus paradoxal d’ailleurs, c’est de voir le Député Michel Hunault, du Nouveau Centre, rappeler à l’UMP que nous défendions une promesse faite récemment par le Président de la République !
Preuve s’il en était besoin, que l’on peut parfois être d’accord avec les discours de Nicolas Sarkozy tout en sachant pertinemment qu’entre les discours et les actes il y a un fossé, je devrais dire même un précipice.
Les discours martiaux pour les journaux télévisés de TF1 et les petits arrangements entre amis de la pensée unique à l’Assemblée Nationale quand il n’y a plus que 15 députés en séance et pas de télévision !
Je maintiens, pour ma part, et ce sera l’un des grands combats de Debout la République, que si l’on veut renforcer la sécurité en France, redonner du courage à nos forces de police, redonner du crédit à notre magistrature, il faut faire en sorte que les peines de prison soient tout simplement appliquées.
Cela implique, avant toute chose, un accroissement réel des moyens de la Justice, qui ont été maintenus par le système UMPS à un niveau indigne d’un pays développé comme la France.
NDA
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Sarkozy, faux-monnayeur de l’identité nationale
20/11/2009 12:16
« Il ne faut pas avoir peur ; nous garderons notre identité ; nous conserverons nos coutumes ». (Pierre Bérégovoy)
Pendant la campagne présidentielle de 2007, Internet m’a permis d’écouter une bonne quinzaine de discours de Nicolas Sarkozy [photo], prouvant à la fois mon masochisme et ma nostalgie des vieux discours écrits par Henri Guaino pour Séguin en 1992 et pour Chirac en 1995. C’est pourquoi, en écoutant des extraits de celui prononcé par le Président de la République à La Chapelle en Vercors, je n’ai pas eu de peine à y reconnaître les différentes thématiques qu’il utilisait à l’hiver et au printemps 2007. Parmi celles-ci, notamment l’autorité et le travail, l’identité nationale figurait déjà en bonne place. Parce que je connais Nicolas Sarkozy depuis vingt ans, je n’étais déjà pas dupe à cette époque, ce qui m’avait conduit à ne pas lui accorder mon suffrage ni au premier tour, ni même au second. Mais alors que je ne souhaitais pas tomber dans le piège grossier du Président de la République, en me soumettant à son agenda1, l’intérêt néanmoins légitime des Français sur le thème de la Nation me pousse à le faire, ainsi que le pitoyable bilan du Président de la République dans ce domaine.
Je me souviens que, lors du débat référendaire de 1992 à propos du Traité de Maastricht, le Premier Ministre Feu Pierre Bérégovoy, poussé dans les cordes par la montée du NON, avait lâché à la télévision quelque chose du genre : « Il ne faut pas avoir peur ; nous garderons notre identité ; nous conserverons nos coutumes ». A ce moment précis, je l’avoue, je n’ai pas eu un a priori très favorable face à cette notion d’identité. Béré l’a servie à mon jeune esprit -j’avais vingt ans à l’époque- comme ce qu’il reste quand on a vidé le pays de toute sa souveraineté. En écoutant cette phrase maladroite, je m’imaginais en costume folklorique. Mes vingt ans me faisaient exagérer la situation. Là preuve, il nous restait quelques pans de souveraineté puisque nous en avons lâché encore à Amsterdam et à Lisbonne. Mais à quoi bon glorifier l’histoire d’une nation si on la prive de sa Liberté et de son avenir en tant qu’Etat souverain ? C’est la réduire à une nostalgie. En imposant le Traité de Lisbonne, Nicolas Sarkozy a, lui aussi, participé à ce démantèlement. Il avait d’ailleurs voté OUI à tous les traités antérieurs. Mais il y a ajouté une petite touche personnelle en passant par dessus bord, non pas seulement la souveraineté nationale, mais aussi la souveraineté populaire, en rayant d’un trait de plume le vote de ses concitoyens trois ans plus tôt. Le respect de la démocratie et surtout de la démocratie exprimée directement par le Peuple n’est pas étranger à notre identité nationale, ce que semblent avoir oublié tous les parlementaires qui ont participé à cette forfaiture le 4 février 2008.
Souveraine, la France ne souhaitait pas l’être seulement par goût de la Démocratie, même si cette raison se suffit largement à elle-même. Elle le désirait aussi par souci d’indépendance et par vœu d’originalité dans le concert des nations. De Philippe-Auguste à Charles de Gaulle en passant par François Ier, la volonté de ne point s’aligner sur les empires ou les blocs demeura le fil conducteur d’une diplomatie réussie. Lorsqu’à l’automne 2006, Nicolas Sarkozy, ministre de la République, fustigea l’arrogance de son pays à New-York, il manqua à la loyauté due à la France par un citoyen et, circonstance aggravante, par un membre du gouvernement. Il tourna le dos à l’Histoire de France à laquelle était fidèle la position française sur le dossier irakien et il nia ainsi l’identité nationale. C’est en toute logique qu’élu président, il entreprit le retour de notre pays dans le commandement intégré de l’OTAN et ajouta ainsi quelques pelletées de terre supplémentaires sur l’identité française.
L’originalité de la France tient aussi au concept de Laïcité. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 ayant réussi à trouver cet équilibre tant recherché pendant des siècles émaillés par les guerres de religion, notre pays se félicitait légitimement de sa laïcité, laquelle avait fini par intégrer son identité. Et voilà qu’un Président de la République venait qualifier les cent dernières années de “négatives” en souhaitant l’avènement sous son mandat d’une laïcité “positive”. Certes, ceux qui avaient lu son livre “la République, les religions, l’espérance” le savaient déjà et ceux qui l’avaient vu s’opposer à la loi de 2003 sur les signes religieux à l’Ecole en avaient aussi une petite idée. Aussi bien lors de son discours de Latran, qu’en donnant raison à Barack Obama sur le voile islamique, ou en ne se prononçant pas, bien que se disant opposé à elle, pour une loi sur l’interdiction de la Burqa au mois de juillet dernier2, il avait aussi démontré que sa “laïcité positive”, c’était surtout beaucoup moins de laïcité. Le voir aujourd’hui fustiger la burqa dans le Vercors ne peut être autrement interprété que comme un opportunisme. Il faut bien que les sondages payés à prix d’or à Buisson servent à quelque chose. Mais là aussi, il y a les discours, et il y a les actes.
L’identité nationale, c’est aussi une Culture et une Langue. En ratifiant le protocole de Londres, lequel donne force juridique à des documents3 rédigés dans une autre langue que la nôtre, en estropiant avec une constante régularité la langue de Molière, en moquant le combat des souverainistes québécois, il a donné des coups très durs à la langue française, et à la position de celle-ci en France et dans le Monde. En déclarant que les candidats aux concours administratifs de catégorie A ne devaient pas rencontrer La Princesse de Clèves, en souhaitant que la culture générale déserte les concours de catégorie B et C, il méprise la Culture française. Il faut noter à ce sujet qu’on rejoint le sujet du communautarisme puisque cette dernière mesure a été salué par le C.R.A.N4. Avec Sarkozy, on flatte les communautés, on loue le modèle anglo-saxon, on révère la discrimination positive qui aurait été inscrite dans la Constitution sans la vigilance de Simone Veil.
Il est pour le moins paradoxal de constater que si la fonction de Président de la République consiste bien à être, notamment, garant de l’identité nationale, l’homme Nicolas Sarkozy reste bien, en revanche, le moins bien placé pour en parler. Le voir, une fois de plus, enfourcher ce thème relève de l’imposture, du trafic de valeurs, du faux-monnayage. Qu’il me soit permis de reprendre un bon mot de Coluche5 et d’écrire qu’être attaché à l’identité nationale et soutenir Sarkozy me fait bigrement penser à un crocodile poussant la porte d’une maroquinerie.
Par David DESGROUILLES
http://www.gaullisme.fr/?p=3370
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Président stable et ministre des Affaires étrangères de l’UE : le pétard mouillé de Lisbonne
20/11/2009 11:57
COMMUNIQUE DE PRESSE
Nominations à la tête de l’UE : la montagne a accouché d’une souris
« Tout ça pour ça ! » C’est sans doute ce qu’auront en tête les Européens en apprenant le nom des deux inconnus désignés pour assurer les fonctions de président et de ministre des Affaires étrangères sans le titre de l’Union Européenne.
On nous avait promis monts et merveilles du traité de Lisbonne, dont la soi-disant importance historique a justifié qu’on l’impose aux peuples par le viol du suffrage universel. Le résultat de cette mystification est là : la montagne a accouché d’une souris !
Ces nominations sont sans surprise le fruit du plus petit dénominateur commun, marque de fabrique d’une supranationalité européenne sans vision, projet ni volonté, qui se traduit concrètement par l’abandon de notre continent au cours d’une histoire qu’il renonce à écrire alors même qu’elle ne cesse de s’emballer.
Hélas pour les Français ! Par leur nationalité, leurs opinions et leur bilan, les membres de ce tandem incarnent toutes les politiques libérales, libres échangistes et atlantistes avec lesquelles nos concitoyens souhaiteraient tant rompre.
Il n’y a pas grand-chose et en tout cas rien de bon à attendre de cet attelage baroque, qui souligne une nouvelle fois l’urgence qu’il y a à bâtir une Europe différente, celle des coopérations libres entre peuples souverains.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
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La vilaine main… qui paye
20/11/2009 07:36
Depuis peu, tous le microcosme médiatique ne cesse de s’agiter autours de l’affaire « Henry ». Et les réactions ne manquent pas ! Celles d’abord de ceux qui se contente du résultat, à savoir, un aller pour la coupe du monde, sans se soucier de la manière. Il y a ensuite les tartuffes qui reconnaissent le geste mais veulent y voir un acte fortuit, non prémédité. Ils préfèrent rejeter la faute sur l’arbitrage qu’ils jugent médiocre. Cette incompétence amenant une erreur de jugement bénéficiant pour une fois à
la France. Bref , des arguments oiseux qui ne persuadent qu’eux même. Enfin, il y a ceux qui restent déçus par la manière dont
la France a usé pour remporter ce match. Beaucoup aurait digéré une défaite avec du panache. Du panache, l’équipe de France en aura manqué pour le coup. C’est une équipe terne, sans jeu, manquant de dynamisme qui a joué ce mercredi au Stade de France. On comprend dés lors la frustration des Irlandais. La requête faite par
la Fédération Irlandaise pour rejouer le match n’est que légitime. Cette solution permettrait également d’ôter la tache qui macule l’équipe de France, vue aujourd’hui comme une équipe de tricheurs. Une chance nouvelle de jouer avec panache. Mais restons lucides ! Mr Escalette, gardien des intérêts des sponsors de l’équipe nationale, n’acceptera jamais. Que lui importe le panache, il voit surtout les futurs bénéfices que cette qualifications va générer. Et puis, les sponsors ne payent pas pour du beau jeu, mais pour du résultat, et qu’importe la manière. Le panache, le beau jeu et la moralité s’ils sont un frein à la victoire, n’ont rien à faire dans le paysage footballistique français. Une nouvelle fois, ce sont des valeurs sacrifiées sur l’autel de l’argent roi !
PW
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Le Français et la francophonie
19/11/2009 07:11
L’AFAL en demande l’organisation au Gouvernement français
Depuis quelques années, Avenir de la langue française (ALF), appuyée par plusieurs autres associations de défense et de promotion du français et de la Francophonie et mouvements proches jugeait nécessaire que les Français pussent enfin amplement débattre au niveau national de ces deux questions liées, vitales pour la France, pour les pays qui ont sa langue en partage, et pour le maintien et l’affirmation de la diversité linguistique et culturelle du monde face aux tendances lourdement hégémoniques d’une langue et d’une culture étrangères.
Les colloques et séminaires que nos associations ont pu organiser, ou auxquels elles ont pu s’associer à divers titres et degrés, ces dernières années ont certes tous eu leur utilité. Mais ils ont été très insuffisamment médiatisés. Ils n’ont pu instaurer le grand débat national souhaité.
Or, l’urgence s’en est accrue récemment par la participation d’acteurs publics – notamment de plusieurs ministères – français à ce qui prend l’allure d’une offensive de grande envergure pour la bilinguisation de la France, l’abandon du rôle international – voire, à terme : national – de sa langue, et pour le dépérissement de la Francophonie organisée. Nos associations relèvent que cette offensive se déploie au mépris des actions méritoires du secrétaire d’État chargé de la Coopération et de la Francophonie, et – plus encore – contre les orientations apparemment très favorables données par le Président de la République dans ses discours du 9 mars 2007 à Caen lors de sa campagne électorale, puis le 20 mars lors de la journée mondiale 2008 de la Francophonie à la Cité universitaire internationale, en présence du président Abdou Diouf, secrétaire général de l’OIF.
Nos associations insistent donc avec force pour que l’État tranche à son niveau et organise les états généraux demandés, qui devraient permettre de mieux assurer les orientations de la France et, partant, les chances de succès de l’OIF, de la Communauté francophone, et de l’affirmation de la diversité culturelle et linguistique du monde pour laquelle la France et ses amis avaient œuvré avec un grand succès en vue de la convention UNESCO pertinente, votée à la quasi unanimité en octobre 2005, et entrée en vigueur en mars 2007 après avoir été très largement ratifiée, malgré les manœuvres hostiles des États-Unis d’Amérique du Nord.
L’AFAL, « Association francophone d’amitié et de liaison », présidée par M. Jacques Godfrain, ancien ministre et ancien député, qui regroupe cent trente associations françaises, franco-étrangères et étrangères qui toutes s’affirment aussi au service de la langue française et de la coopération entre pays ayant le français en partage, s’est alors saisie de cette importante question.
Lors de son assemblée générale tenue le 11juin 2009 au palais Bourbon, elle a décidé à l’unanimité d’adresser au Gouvernement français la demande pressante suivante :
« L’AFAL constate une désaffection croissante des pouvoirs publics français, notamment de plusieurs ministères, à l’égard de l’emploi public de la langue française au bénéfice quasi exclusif de la langue anglo-américaine.
L’accélération de ce processus d’aliénation la conduit à juger urgente l’instauration d’un débat national de grande ampleur sur ce sujet vital pour la France. L’assemblée générale demande donc au Gouvernement français de bien vouloir organiser* au plus haut niveau de véritables états-généraux de la langue française et de la Francophonie.»
par Albert Salon, président d’ALF (« Avenir de la langue française »), docteur d’État ès lettres, ancien ambassadeur
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